Le groupe mutualiste a annoncé mardi soir une nouvelle dépréciation sur sa filiale rachetée en 2003. Il met en cause l’environnement des taux bas persistants, mais ne modifie pas pour autant sa politique de dividende.
C’est une lourde charge que s’apprête à passer Crédit Agricole S.A. dans ses comptes. Le véhicule coté du groupe bancaire mutualiste a annoncé mardi soir qu’il enregistrait sur LCL une dépréciation de l’écart d’acquisition (différence entre le montant payé pour acquérir un actif et la valeur comptable de cet actif) « à hauteur d’environ 600 millions d’euros ». Elle viendra « directement impacter le résultat net part du groupe » pour l’exercice 2019.
Romain Gueugneau | lesechos.fr | le 17 décembre 2019