unicredi_italieEditorial du « Monde ». Sur les rives ensoleillées du lac de Côme, en avril, François Pérol avait résumé tout le drame du secteur bancaire : « Je suis beaucoup plus inquiet que je ne l’étais en 2009 », avait expliqué l’ancien conseiller économique de Nicolas Sarkozy et actuel président du directoire du groupe BPCE (Banque populaire-Caisse d’épargne), lors du forum Ambrosetti en Italie.
Ce paradoxe se comprend : à l’époque, en pleine crise financière, les banquiers savaient ce qu’il fallait faire pour sauver leurs établissements en perdition après des années de dérégulation et de prises de risque insensées. Aujourd’hui, c’est le métier de banquier même qui est remis en cause. « Les banques vivent des transformations fondamentales dans un environnement incroyablement difficile en raison des taux d’intérêt négatifs », avait précisé M. Pérol.
Source : Les banques minées par le futur

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